28 septembre, un peu avant 19h, abords du Capitole.
L'accès à la place du Capitole est particulièrement facile à vélo : des hordes de CRS et de Policiers interdisent la circulation automobile dans toutes les rues menant à la place. Les piétons restent sur les trottoirs parce qu'il y a des véhicules de Police qui quadrillent le tout. Je peux donc pédaler en toute tranquillité au beau milieu des rues. Ça n'arrive pas tous les jours, autant en profiter.
Arrivé sur la place du Capitole, impossible de garer mon vélo à l'endroit habituel. Une double rangée de barrières (derrière lesquelles déambulent aussi des meutes de CRS) retranche le Capitole, et englobe les rambardes qui servent habituellement d'amarrage aux montures des cyclistes.
La Mairie de Toulouse à l'allure d'un bâtiment assiégé. Cela ne doit pas gêner outre mesure le premier ministre Chinois, habitué qu'il est à régenter l'immense prison qu'est son pays, par contre cela donne une allure franchement morose à la Mairie.
Je m'en réjoui car cela donne aux Toulousains une parfaite image de ce qui arrive immanquablement quand on traite avec des gens qui n'ont que mépris pour la démocratie : des policiers partout, surtout là où il n'y en a pas besoin.
Ce soir, pour sûr, c'est champagne pour tous les loubards de la ville rose : les forces de police étant ici pour balayer devant les semelles du Camarade fonctionnaire communiste Chinois, les paisibles citoyens qui, ce soir, vont se faire cambrioler, agresser etc... devront se débrouiller sans compter sur les forces de l'ordre qui arpentent les trottoirs ici.
Faire simplement venir un Camarade fonctionnaire communiste Chinois à Toulouse, c'est déjà moins de sécurité pour les Toulousains.
Toutes ces réflexions m'ont amené à l'autre bout de la Place et je verrouille mon vélo à une rambarde dans une des rues attenantes.
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